Lorsque la qualité  de l’eau se dégrade ou que la quantité disponible
 doit satisfaire une demande  de plus en plus importante avec le temps, 
la compétition entre les usagers de  l’eau s’intensifie. Ce phénomène 
n’est nulle part plus déstabilisant que dans  les bassins fluviaux qui 
chevauchent des frontières politiques. L’expérience  prouve cependant 
que, dans bien des situations, la nécessité de partager l’eau  peut 
engendrer une coopération inattendue au lieu de générer des conflits  
ouverts.
Malgré la  complexité des problèmes, le passé montre que 
les conflits liés à l’eau  peuvent être résolus de façon diplomatique. 
Seuls 37 conflits graves impliquant  des violences ont eu lieu au cours 
des 50 dernières années, alors que 150  traités ont été signés. Les 
nations accordent de l’importance à ces traités  parce qu’ils rendent 
les relations internationales liées à l’eau plus stables  et plus 
prévisibles.
